Saviez-vous que 10 à 20 % de la population adulte souffriraient d’une douleur cervicale (cervicalgie) ? Les facteurs de risques des problèmes associés au cou sont l’âge, les antécédents familiaux, la sédentarité et le travail répétitif. Les transformations dégénératives des articulations sont souvent visibles sur les radiographies, mais elles n’expliquent pas toujours les raisons de la douleur au cou. On les rencontre d’ailleurs souvent aussi chez des gens qui n’ont aucune douleur au cou.
Ce mot désigne tout simplement une douleur au cou. Généralement, ces douleurs débutent spontanément ou de façon progressive. Lorsque la douleur s’étend au bras, on parle de cervico-brachialgie.
La plupart du temps, le mal de cou est occasionné par une mauvaise position pendant le sommeil, par une mauvaise posture de travail ou secondaire à un exercice, par une usure des articulations, par une période de stress ou par un traumatisme. La sédentarité augmente aussi les chances de douleurs cervicales. Une atteinte des nerfs au niveau du cou peut également entraîner des engourdissements ou des fourmillements dans les bras.
Elle apparaît à la suite d’un traumatisme comme une chute ou un accident d’auto. Par conséquent, la douleur survient lorsqu’un ou plusieurs ligaments au niveau du cou sont atteints. Les blessures des ligaments peuvent être légères ou graves.
Les principaux symptômes observés lors d’une entorse cervicale sont la douleur localisée ou généralisée qui se diffuse dans le cou, les épaules et les bras. Les maux de tête et raideur de la nuque sont également des signes associés à l’entorse cervicale.
Est un spasme des muscles du cou qui se manifeste soudainement. La douleur apparaît brusquement et limite les mouvements du cou. Le spasme musculaire empêche la personne d’incliner la tête dans une direction et de la tourner dans la direction opposée. Il peut faire son apparition à la suite d’un traumatisme, de la fatigue, du stress, et de façon ponctuelle ou chronique.
Le torticolis est souvent la conséquence d’une mauvaise posture pendant le sommeil ou à la suite d’un long moment d’inactivité. À ce moment, les muscles se contractent pour protéger l’articulation. Aussi, il peut être causé par une inflammation ou une déchirure d’un disque, une instabilité au niveau de l’articulation ou un impact violent. Outre ces causes, les femmes, les enfants et les gens hypermobiles sont plus susceptibles de contracter un torticolis.
Pour soulager la douleur, on peut appliquer de la glace ou de la chaleur et prendre des antidouleurs. Il est recommandé de bouger normalement dès que possible et de faire de l’activité physique régulièrement. Par la suite, on doit essayer d’améliorer sa posture, d’éviter de dormir sur le ventre et d’ajuster son poste de travail.
Durant quelques jours, éviter les mouvements du cou de grande amplitude. Faire tout de même des étirements légers, dans les directions non douloureuses (tourner le cou pour regarder vers la gauche, puis vers la droite; fléchir le cou vers l’avant, ramener au centre, puis fléchir vers l’épaule gauche, et vers la droite; éviter les mouvements de rotation de la tête). Le collier cervical est à proscrire, car il crée une faiblesse des muscles et contribue à prolonger le temps de guérison. Un repos prolongé contribue en outre à raidir l’articulation et contribue au développement d’une douleur chronique.
Appliquer de la glace sur la région douloureuse trois ou quatre fois par jour, pendant 10 à 12 minutes, atténue la réaction d’inflammation. Il est bon de le faire tant que les symptômes aigus persistent. Il est inutile d’utiliser des compresses froides ou des « sacs magiques » : ils ne sont pas assez froids et ils se réchauffent en quelques minutes.
Si la douleur au cou ne diminue pas après avoir prodigué durant quelques jours les traitements suggérés ci-dessous, il est conseillé de consulter un médecin ou un physiothérapeute. Si la douleur persiste, nous vous invitons à nous contacter pour une évaluation. Nos physiothérapeutes veilleront à vérifier la cause exacte du problème et de vous proposer un plan de traitement personnalisé et des conseils afin de vous soulager et de retrouver une mobilité normale du cou. Par la suite, un reconditionnement physique incluant de la flexibilité et du renforcement des muscles du cou pourra être fait avec notre kinésiologue sur place.
Lorsque la douleur au cou diminue (après 24 à 48 heures), il est bon de pratiquer des exercices d’étirement prudents et progressifs, plusieurs fois par jour. Il peut être utile d’appliquer de la chaleur sur les muscles juste avant d’entreprendre les exercices d’étirement (à l’aide d’une compresse humide réchauffée au four ou d’un bain chaud). La chaleur détend les muscles. Une fois les exercices terminés, on peut appliquer de la glace. Notre physiothérapeute et/ou notre kinésiologue pourront alors vous accompagner et vous proposer des étirements sécuritaires pour la région cervicale. Il semble que le fait de combiner la marche à un programme de physiothérapie et à des exercices d’étirements faits à la maison permet de mieux soulager la douleur au cou.
Journal des symptômes. Il est bon d’être attentif aux situations qui font naître les douleurs, de les noter et d’en discuter avec son médecin ou un physiothérapeute. S’aggravent-elles le matin ou en fin de journée? L’aménagement du poste de travail devrait-il être évalué par un ergonome? Un état de stress permanent créerait-il des tensions dans les trapèzes et dans le cou? Le déconditionnement par le manque d’exercice peut entretenir et augmenter les douleurs et diminuer l’endurance et la tolérance chez la personne en douleur persistante. Un programme d’exercice adapté par un kinésiologue jumelé à des modalités en physiothérapie peut vous aider à diminuer les douleurs persistantes et retrouver votre qualité de vie.